programmation 2022
04/01/2022 - 11/29/2022
Passage
Partager l’oubli ou transmettre une mémoire. C’est un peu la couleur des interrogations que je voudrais aborder à travers les 4 expositions de cette saison 2022.
Est-ce que l’artiste partage des « contenus » ou au contraire le « fait » d’être amené à les perdre ?
Aborder frontalement l’oubli.
Il en sera question dans l’exposition d’ouverture : « Tournée d’Adieu » qui aura lieu du 9 avril au 7 mai 2022.
En collaboration avec la Fondation Atelier d’artistes et son Conservateur Walter Tschopp, nous proposerons les créations de Mario Masini, peintre : l’artiste n’est pas immortel (nous en débattrons). De plus, en création Suisse dans le cadre de cette exposition, la pièce « Mon Voisin » de Manola D’Angelo, mise en espace par la metteur en scène Zina Balmer.
Poursuite de la réflexion avec l’exposition « Révélations brûlées » du 11 juin au 16 juillet 2022. Pour cet évènement nous collaborons avec l’Ecole de Vitrail de Monthey, son directeur, Guy Cristina.
Au milieu d’un monde sociétal qui désespère, croule et s’effondre, dans quelle direction et sous quels feux l’artiste peut traverser ce paysage de désillusion et quel prix est-il prêt à payer pour ne pas renier sa promesse de lumière révélée.
Du 3 septembre au 8 octobre 2022, en collaboration avec Andréa Polier Sugawara, Suzanne et Effi Bolli de la Galerie Grande Fontaine à Sion, nous ouvrirons à l’international avec l’artiste et céramiste Yohei Nishimura. Ce maître au Japon fera halte à Saint-Maurice pour proposer une installation.
En contre point à cette exposition j’inviterai le poète, Flynn Maria Bergmann, pour trois lectures publiques et une table ronde sur le thème du silence et du vide en poésie.
Comme final, deux monstres sacrés. Le photographe Olivier Maire et le Sculpteur André Raboud s’associent pour une grande exposition « Black and White ». Ce sera leur manière de fêter leur amitié. Les deux artistes ont connus bien des passages. Ils nous les partageront en Octobre (du 22 octobre au 19 novembre 2022).
Cette saison donc, afin d’affronter frontalement l’oubli et peut-être s’écarter de l’idée dominante que caractérise la frénésie commémorative et la multiplication des lieux de mémoire. Vivre en quelque sorte.