Nous sommes en 1968. Mario Masini peint son premier tableau. L’idée d’une tentation qui durera longtemps. Dans son texte « contes à rebours » Régina Gracia écrit : « Je ne suis pas la première personne à noter son rapport à la matière, sa gamme de couleurs presque toujours terriennes et éteintes (…) et son flirt avec le kitsch. »

A y voir de plus près, c’est bien l’idée de ce kitsch terrien qui pourrait dynamiter notre idée collective du beau et du bien fait. Trop vite vu, trop bien rangé. C’est donc à sa tournée « d’Adieu » que je vous invite. Tournée qui débutera à l’Espace ContreContre et se poursuivra (dans les lieux)

Une tournée d’adieu d’un peintre n’est pas courante mais elle nous permet aussi de nous associer à la Fondation Ateliers d’artiste et de son conservateur Walter Tschopp afin de réfléchir autour de la pérennité d’une œuvre et de la question encore taboue des restes d’ateliers des artistes morts. Cette réflexion fera l’objet d’une table ronde autour de laquelle nous inviterons collectionneurs, conservateurs, artistes et politiques. Le titre provisoire est : Les artistes ne sont pas éternels.

En collaboration avec la Fondation Atelier d’artiste et son Conservateur Walter Tschopp, + Le contrepoint de Thérèse Martin.