Dès les premières préoccupations d’Aline concernant l’accrochage, ses envies de

rester avec une impression basique qui mettrait en avant certains détails / je

me suis interrogé sur le format. L’idée de grandes bâches fut vite écartée, si peu

écologiques et si coûteuses…

Alors, très vite, l’idée de l’affiche papier, qualité publicitaire, image qui vend et

se vend.

Le paysage de l’exposition, son « fond » était posé : l’espace Contrecontre

accueillerait les fenêtres artistiques d’Aline Fournier comme une agence de

voyage propose des vues trop belles et trop colorées de territoires lointains.

Pourtant, hors cadres, les paysages les plus idylliques se dégradent et mutent,

se transformant se transforment. En fait, dehors du cadre, les paysages

voyagent, fous qu’ils sont de ne prendre au sérieux aucun de nos repères, de ne

se protéger derrière aucun regard arrêté.

Aline Fournier vient (entre autres) du monde publicitaire, où on peut imaginer

l’éternité plastique d’un monde techniquement sur-rêvé, sur- fantasmé.

Nicolas Marolf curateur