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NO MAS COSMOS

NO MAS COSMOS 

[ Des miettes pour les étoiles ]

 

Pour l'exposition d’été, une première Collective. Sous le titre « No Mas Cosmos » quinze artistes afin de déclarer sous des formes diverses que nous n'habitons, pour l'instant, qu'une seule terre. Une expérience que nous souhaitons sans déni, sans moralité, ni sensiblerie : l'éveil d'un Homme commence par le fait qu'il sait qu'il ne va nulle part et qu'il ne sait même pas où aller.  

 

Tout le monde parle des couchers de soleil

Tous les voyageurs sont d’accord pour parler des couchers de soleil dans ces parages

Il y a plein de bouquins où l’on ne décrit que les couchers de soleil

Les couchers de soleil des tropiques

Oui c’est vrai c’est splendide

Mais je préfère de beaucoup les levers de soleil

L’aube

Je n’en rate pas une

Je suis toujours sur le pont

A poil

Et je suis toujours seul à les admirer

Mais je ne vais pas décrire les aubes

Je vais les garder pour moi seul

-Blaise Cendrars-

Richard Jean_détail_Photo Fabienne Samson.jpg
Yves Savoye 2_détail_Photo Fabienne Samson.JPG
Marie-Laure Beun_détail_Photo Fabienne Samson.JPG
Mamouda Zekrya_détail_Photo Fabienne Samson.JPG
René Schmid_détail_Photo Fabienne Samson.JPG
Ludovic Chappex_détail_Photo Fabienne Samson.JPG
May-Lucy Süess_détail_Photo Fabienne Samson.JPG
Olivier Company_détail_Photo Fabienne Samson.JPG

 [ Des miettes pour les étoiles ]

 

 «  Ne me demandez pas pourquoi le choix de ces 15 artistes. Ma réponse serait un mensonge. Une vérité déjà détournée. 
Ne me demandez pas non plus d'où et de quoi est né ce projet collectif.
Ni pourquoi le nombre si peu équilibré de femmes et d'hommes. 
Certaines âmes pèsent plus lourd. Avec deux bras d'enfant, mes yeux voient encore, essaient d'être attentifs aux moindres changements des lueurs de ce temps. Qu’ils soient publicitaires, de mode, Alter, isolés ou reconnus.
Chaque croix portée a son nuage qui diminue la blessure des pesanteurs. Chacun sa croix. Ou son nuage. Une imposante absence et l'illusion fragile de représenter comme de la chair les tempêtes de pixels et d'ondes. 


Bien sûr se battre pour sa re-connaissance dans des galeries comme des lieux d’effraction.
Baliser encore toutes les pistes inutiles : peu importe les œuvres, leur qualité idéalisée. Un jour, nous n’ouvrirons plus les yeux.
J'imagine seulement / que des fenêtres / la poésie incendie encore le soir.
 
Ceci est une proposition modeste. 
C'est donc une proposition avec une prétention.

Une mise en scène en « chef d’orchestration », une révélation de ces axes, une mise en vue d’un chaos entre aléatoire et subordination. La lumière du soir, si possible : des fenêtres et des décors, tout est prêt à tomber. Un jour nous fermerons les yeux ».

  

 

Nicolas Marolf

Commissaire d'exposition

Manuel Rogriguez

Montage, constructions et logistique matériel

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